"Resserrer le différentiel de prix sur les carburants"

Interview de Claude Turmes dans L'essentiel

L'essentiel: Vous avez annoncé les subventions sur les voitures propres à 24 heures de l'Autofestival. L’essentiel: N'était-ce pas un peu tard?

Claude Turmes: Je pense que l'annonce est intervenue au bon moment, juste avant l'Autofestival. Ce n'est pas le premier jour que les clients décident d'acheter une voiture.

L’essentiel: On parle beaucoup de hausse des taxes sur le carburant. Quand cela est-il prévu et à quelle hauteur?

Claude Turmes: Les ventes de carburants ont augmenté de plus de 5 % en 2017 et 2018. Il s'agit de resserrer le différentiel de prix avec les pays voisins qui est environ de 20 centimes par litre. Nous discutons avec le ministère des Finances, qui fera l'annonce après le vote du budget de l'État. On parle d'une hausse de 1 à 3 centimes par litre.

L’essentiel: 11% d'énergies renouvelables d'ici l'an prochain, c'est l'objectif. Par quels moyens?

Claude Turmes: Nous avons eu des investissements record dans l'éolien. On veut être plus efficaces sur le solaire. Il ne faut pas négliger l'efficience énergétique.

L’essentiel: Des hausses sont-elles à craindre sur l'électricité et le gaz pour les ménages?

Claude Turmes: Non, le prix de l'électricité est assez bas et concernant le gaz la conjoncture internationale n'est pas surchauffée.

L’essentiel: Quelles sont les discussions, avec les pays voisins sur les centrales nucléaires?

Claude Turmes: Tihange et Cattenom sont des menaces pour nos citoyens. Avec la Belgique, les discussions dépendront du résultat des élections. Pour la France, nous sommes face à un durcissement des propos sur le rôle du nucléaire.

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